Le 15 octobre, l’Église fête Sainte Thérèse d’Avila ; cette grande solennité du Carmel est aussi pour nous, ici au carmel du Pater, l’occasion d’une messe consulaire.
Monsieur Nicolas Kassianides, consul général de France à Jérusalem, était donc présent, le 15 octobre dernier, à notre messe présidée par Dom Patrick, de l’abbaye de Latroun, entouré de quelques pères blancs (nos fidèles aumôniers), dominicains, carme, prêtres diocésains, avec une assemblée qui dessinait comme une icône de notre Église de Terre Sainte. Beau signe du rayonnement de la Santa Madre, moment fort de communion et de soutien puisé ensemble en Jésus eucharistie.
En priant d’une manière particulière pour la France, ce sont toutes les difficultés, toutes les souffrances, de tant de peuples de par le monde, que nous avons porté devant le Seigneur. “Ya no durmáis, no durmáis, Pues que no hay paz en la tierra” écrivait Sainte Thérèse dans un de ses poème, « Ne dormez plus, ne dormez plus, car il n’y a pas de paix sur terre ». Avec le psalmiste, nous avons chanté : « mon cœur et ma chair sont un cri vers Toi, ô Dieu Vivant » (Ps 83). Qu’à la suite de Sainte Thérèse, nos vies soient un cri vers le Dieu Vivant, pour l’Église, pour le monde.
La fête de celle que nous appelons au Carmel Notre Mère Sainte Thérèse est aussi une occasion de lui confier tout particulièrement le travail de révision de nos constitutions qui a commencé depuis plus d’un an, à la demande de Rome. Qu’elle « nous aide à marcher dans la vérité, comme Ordre, comme communautés et comme personnes, et nous permette de toujours être éclairés, humbles et ouverts, sur notre chemin », pour reprendre les mots de notre Père Général, Fr. Miguel Márquez Calle, dans sa lettre à tout l’Ordre le 15 octobre dernier.
Récolte des olives
« La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit » (Ps 66, 7)
Tandis qu’au calendrier juif se succèdent les fêtes de Rosh Hashana, Yom Kippour, Souccot, Simhat Torah, tandis que la Terre Sainte est douloureusement déchirée par la guerre qui dure depuis maintenant plus d’un an, la fidélité du Seigneur demeure et le temps suit son cours : l’été fait place à l’automne et le temps de la récolte des olives est arrivé. « La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit » ! (Ps 66, 7)
Et puisque nos bénévoles de France n’ont pas pu venir (sauf un !) faute d’avions, des juifs se sont généreusement proposés pour nous aider. Avec nos ouvriers et notre communauté, dans notre jardin du mont des oliviers, juifs, chrétiens et musulmans, israéliens, étrangers et arabes, travaillent ensemble, comme un petit signe d’espérance, comme offrande pour la paix.
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